7 juillet 2024 Marc 6, 1-6 avec Ez 2, 2-5 et 2 Cor 12,7-10
Jésus à Nazareth - Qui dirige notre vie ?
Fil conducteur :
Pour que ce soit Dieu qui conduise ma vie vers le Bonheur selon son Plan et avec ma libre participation, puisque cette liberté est nécessaire à l'amour, il me faut d'abord reconnaîtrema faiblesse. C'est si je l'accepte comme Saint Paul, dans la joie d'une dépendance
d'amour, que Dieu pourra alors diriger ma vie vers le BONHEUR !!
Principaux points :
1) Ce récit de l’affrontement de Jésus avec ses concitoyens de Nazareth nous pose la question capitale de qui dirige notre vie ?
- moi tout seul ? (ni Dieu ni Maître) !
- Dieu sans moi? faisant de moi un robot irresponsable.
- Dieu avec moi? dans la confiance réciproque de l’amour.
Selon la réponse donnée, la solution de mes problèmes relèvera :
- soit de moi tout seul,
- soit de Dieu tout seul, ce qui me rendrait irresponsable,
- soit de Dieu avec moi, dans la communion d’amour qu’il me propose…
et qui est le bon choix, menant au Bonheur.
2) Cependant, même si nous avons fait ce « bon choix », nous constatons que, concrètement, nous laissons difficilement Dieu intervenir dans nos vies par l’envoi d’épreuves douloureuses que nous trouvons
« injustes» . Nous demandons, au contraire, comme Paul, que Dieu nous enlève toute épreuve! C’est le signe que nous pensons savoir mieux que Dieu ce qui, au final, sera mieux pournous ! Avons nous vraiment confiance en lui ? Nous avons la prétention de connaître le fond des choses…comme ces gens de Nazareth qui croyaient tout connaître de Jésus et dont la vanité était un obstacle à l’action de la grâce!
3) Paul nous a montré comment redonner à Dieu sa vraie place dans notre vie : en acceptant tout à la fois la réalité de notre faiblesse et la puissance transformante de son amour en nous : « ma grâce te suffit » lui a dit le Seigneur !
C’est cela qui nous fera passer de la tristesse à la joie…et non les habituels encouragements des autres qui pensent nous consoler avec leur « il ne faut pas pleurer comme ça, souris ! sois courageux ! ».
Il nous faut sortir de notre colère devant l’épreuve, non pas par la porte de la révolte, mais par celle de la confiance et de la miséricorde !
Ainsi, nous éviterons d’exercer vis-à-vis de Dieu le chantage habituel :
« puisque, Seigneur, tu nous a promis d’exaucer la prière, tu dois me débarrasser de ce qui va contre mes désirs » !
. Ce serait prendre emprise sur Dieu, comme ceux qui prennent emprise sur les autres en se permettant de leur dire : « si Dieu ne t’exauce pas, c’est signe que tu pries mal ou pas assez » ! Là encore, ce serait, comme les gens de Nazareth, prétendre tout connaître et prendre la place de Dieu !
En conclusion, ne soyons pas comme ces gens de Nazareth qui , dans leur vanité, ont refusé l’offre de Jésus de le suivre pour gagner leur Bonheur par l’amour! Ils ont préféré, pour leur malheur, tourner le dos à la Bonne Nouvelle et mener leur vie à leur façon !
Michel ANDRE, diacre jeannemichel.andre@gmail.com
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